Route vers Iwa no Kuni

Kazemaru avait été rejoint par Ikkyû à la sortie du village et celui-ci comprit qu'il voulait l'aider et ne cherchat pas à en savoir la raison. Les deux compères avançaient maintenant depuis quasiment 24h sans avoir fait aucune pose. Aucun des deux n'avait depuis parler. Kazemaru était concentré sur sa mission et cherchait à la finir vite, tandis qu'Ikkyû le suivait sans ressentir un quelqonque besoin de lui demander ce qu'il allait faire à Iwa. Cependant, Kazemaru finit par rompre le silence car une question le trottait.

Kazemaru: Pourquoi essaye tu de m'aider, je peux me débrouiller tout seul.

Ikkyû: ...

Kazemaru: Je peux avoir une réponse au moins?

Ikkyû: Il est facile d'apprendre des choses rapidement...

Kazemaru: C'est à dire?

Ikkyû: Cela veux dire que je sais que vous venez de Suna pour ramener une déserteuse qui se prénomme "Sensu" mais se fait passée pour une ninja de Konoha sous le pseudonyme de "Kiniki". Vous venez de Suna et selon ce que je sais de vous, vous devriez resté à Suna toute votre vie en tant que Sanada. On vous a donc promis la libertée si vous ramenez cette déserteuse...

Kazemaru: Belle déduction, mais qui vous a parlé de moi?

Ikkyû: ...

Kazemaru: Je vois, je n'obtiendrais rien de toi. dêpechons nous alors.

Ils hatêrent le pas, arrivant en vue du chemin menant en haut de la montagne où siège Iwa no Kuni.

Cela faisait presque quatre jours que Syaku marchait vers Iwa a travers les arbres, il s'arreta quelques secondes puis alluma une cigarette.En rangeant son paquet de cigarette il entendit quelqu'un derriere lui, il se retourna et vit un chasseur de déserteur de Konoha.

Chasseur: Decline ton identité et les raisons qui te poussent a te trouver ici

Syaku: Je ne suis pas un déserteur, Syaku Kyutake du village de Konoha sous la responsabilité de Soria Kataya, je vais a Iwa pour régler quelques affaires personnelles.

Le chasseur souleva son masque et souria a Syaku.

Chasseur: Je me souviens de toi, durant l'examen Chuunin je t'ai ramené a Konoha avec un Anbu.Je vois que les traces chaines ne sont pas parties...Mais bon j'ai quelqu'un a ramené.A la prochaine fois...

Soudain il dissparut, laissant place a de la fumée.Syaku repartit vers Iwa

Satoshi: Très bien, nous allons passer aux choses sérieuses...

Le groupe venait de franchir il y a quelques heures la frontière séparant le pays du Feu de celui de la Terre. Les routes étaient plus sûres en forêt, sur un territoire bien connu des ninjas de Konoha, donc les risques d'attaque visant ce groupe n'auraient pas demandé une attention particulière de leur part. Néanmoins en milieu montagner, celà changeait du tout au tout.

Satoshi: Nous allons mettre en place notre positionnement en équipe. Trowakinitsu, tu connais l'endroit, non ?

Trowa: J'ai fait la route il y a peu, donc ça devrait aller.

Satoshi: Très bien, tu prendras la tête. J'irais en seconde position afin d'être disponible directement en cas de soucis. Miyo, tu prendras la troisième place, tandis que Kenshin ira en fin de convoi. Je considère que Kenshin sera plus efficace en arrière en cas d'attaque surprise, tu seras en sécurité au centre, et comme je pense que contrairement à nous tu es plus cérébrale que directe, cette position te convient mieux.

Miyo: ...Bien.

Leila: Et moi ?

Satoshi: Je n'ai aucun ordre à te donner, fais comme tu veux tant que tu ne nous gêne pas.

Leila: Très bien, j'irais devant avec Trowa. Je connais cet endroit bien mieux que lui, donc...

Satoshi: Je m'en fiche et ça ne me regarde pas. Sinon comme nous avons fait ce trajet d'une traite, j'accorde une pause d'une heure à compter de cette minute, nous reprendrons la route après quoi sans arêt jusqu'au village d'Iwa...

Il n'attendit pas la fin de ce petit briefing et alla directement s'asseoir contre un large rocher, mettant ainsi fin à cett réunion et commencant la pause. Chacun commencait à se décontracter selon leurs envies, mais Satoshi porta un drôle de regard devant lui. Il se sentait à la fois bien et mal à l'aise, jusqu'ici la mission se déroulait bien, mais il appréhendait la suite, comme une sorte de mauvais pressentiment. Il porta sa main à son sabre, et le placa à l'horizontale face à lui. Il commenca à dégainer lentement son arme, et s'arrêta à mi-fourreau. Aura-t-il à l'utiliser tôt ou tard ? Il ne préféra ne pas y penser, et renferma la lame dans son étui en fermant les yeux, et reposa le sabre en poussant un soupir. En rouvrant les yeux il porta son regard sur chacun des membres du groupe, intruse y comprise. Deux garçons et deux filles... et un monstre. Cette pensée partit inconsciemment, et il serra le poing face à sa propre réflexion, mais se calma au fur et à mesure. C'était censé être une pause, et il commencait déjà à la transformer en torture morale, pour changer...


(petite pause avant Iwa, je préviens de suite qu'il ne se passera RIEN jusqu'au village, donc si vous avez un truc à dire, ou pas, faites le savoir, on reprendra la route après)

(Cette mission va te couter cher, petit Prince.)

Trowakinitsu: (Uh? Pourquoi?)

(Tu le verras bien assez tôt, tu te laisse aveugler par ce que tu appelle "La force de l'amitié".)

Trowakinitsu: (...)

Leïla: Tu va bien Trowa'? Tu es tout pâle.

Trowakinitsu relêvat légérement la tête vers Leïla, avec la légere impression d'avoir perdu le fil du temps quelques secondes.

Trowakinitsu: Oh, si, ça va.

Leïla: Tu pense que l'on aurat à se battre?

Trowakinitsu: Je sais pas, mais je ne veux aps que tu te blesse pour rien, cette mission n'est même pas ton problème... Enfin je veux dire... Enfin voilà, ça m'ennuirais si... Tu te blessais pour rien.

Leïla: Je sais, tu ne sais toujours pas t'exprimer hein? Enfin bon, je ferais attention, ne t'inquiète pas. Et puis, j'ai hâte de voir comment tu te bat maintenant.

Trowakinitsu: Pourquoi?

Leïla: Tu es resté à t'entraîné toutes les vacances quasiment et au même endroit. Je suppose que tu dois avoir un bon niveau.

Trowakinitsu: On verrat! Enfin j'ai pas spécialement envis de me battre. On verrat! ^^

Le groupe de Konoha, et, à moindre mesure, d'Iwa, continuaient leur chemin sur les routes du pays de la Terre, et franchirent la frontière sans mal. Le groupe dévalait les distances à allure modérée, jusqu'à commencer à ralentir de plus en plus.

Miyo: Je pense qu'il faudrait faire une pause, non ?

Kenshin: Même avis qu'elle. Je veux dire, il faut se reposer avant de...

Satoshi: Pas la peine de parler en codé pour les distraire, c'est trop tard maintenant.

Trowa: Tant pis, dans ce cas...

Ils s'arrêtèrent au milieu de la route, sur leurs gardes. Quelques secondes plus tard, des ombres s'approchèrent d'eux, pour finalement voir apparaitre trois individus louches au premier abord, voir même au second. Devant eux se tenait un homme de grande stature, avec cependant des bandages le long de la tête jusqu'à recouvrir un tiers de son crâne, mais l'autre chose flagrante chez lui était un bras droit manquant, ainsi qu'un sabre pendant à sa ceinture. Derrière le groupe se tenaient deux ninjas tout aussi oncommodes, à savoir que le premier faisait plus office de barde de taverne qu'autre chose, affublé d'un chapeau à plumes et d'une mandoline de couleur étrange. Le second avait une taille assez ridicule d'environ 1 mètre 40, mais semblait terriblement plus agé que les deux autres.

Mitsuo (sabreur): Je vois que vous êtes plutôt bons pour le repérage, il n'y avait pas d'ouverture dans votre escapade.

Satoshi: C'est juste vous qui êtes nuls pour la filature...

Dokoroku (vieux): Dis donc, veuillez montrer un peu plus de respect envers vos ainés, jeune homme !

Junji (musicien): C'est normal après tout, celà n'aurait pas été beau d'attaquer sournoisement. Comme nous disons par chez nous, la victoire est plus belle quand l'ennemi combat avec zèle...

Ce dernier fit un grattement à sa mandoline, dont sorti une sonorité assez grâve. Satoshi se mit en tête de convoi devant Trowakinitsu et Leila, en fixant le manchot bizarrement.

Satoshi: Je ne sais pas ce que vous voulez, mais ce n'est pas en venant en sous-nombre que vous l'aurez.

Junji: Bien mal acquis ne se garde jamais, la la ~~

Mitsuo: La ferme Junji, laisse-moi savourer ce moment que j'attendais depuis... Ah, enfin...

L'homme semblait ravi, et de plus en plus souriant à la vue de Satoshi, au point de mettre la main à son sabre et le sortir à grande vitesse. Satoshi du répondre avec le sien en le placant verticalement sur sa droite, bloquant ainsi le coup.

Satoshi: Que...! Je vois que l'affrontement est inévitable. Combattez comme vous le pouvez, mais si je suis mal en point, ne me touchez surtout pas ! À aucun prix !

Satoshi avait lâché ça d'un coup, ce qui sema une interrogation au sein du groupe, qui se retourna vers lui. Le musicien profita de cet instant pour gratter à nouveau sa guitare assez fortement, et une onde de choc provoqua un vent effroyable au point d'emporter ça et là les différents ninjas. Malgré ça, Satoshi se rétablit sur ses jambes, mais l'endroit était complétement différent du précédent. Devant lui se tenait le grand sabreur, au bras manquant, toujours affublé de son sourire sadique.

Mitsuo: Bien qu'il soit un imbécile fini, Junji m'offre la possibilité de régler ça...

Satoshi: Régler ça, moment que tu attendais... Vous n'êtes pas ici pour le parchemin, à ce que je vois. Mais vous n'avez volontairement aucun bandeau, je peux savoir ce que celà signifie ?

Mitsuo: Parchemin ? Je m'en branle de ça, au pire on fouillera tout le monde une fois morts, eh eh... Mais je préfère m'occuper de toi, cela faisait longtemps... Karel, le 'Sword Demon' !

Satoshi: Que... Quoi ?!

Les lames s'entrechoquèrent à nouveau, laissant l'interrogation de Satoshi en suspend.

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Kenshin: Est-ce que ça va ?

Miyo: Ca va, oui... Mais où sommes-nous ?

Kenshin: Pas trop loin de la route, je peux sentir les autres aussi, ils ne sont pas loin, mais pas à portée de vue.

Voix: Ceci étant fait exprès, ah ah ah...!

Kenshin et Miyo levèrent la tête vers un arbre, où se tenait l'ancien, canne à la main.

Dokoroku: Vous ne connaissez pas le précepte de "diviser pour mieux régner" ? Vous, les jeunes, n'avez plus aucun apprentissage véritable et vénérable, c'est affligeant.

Kenshin: Diviser quoi ? Maintenant vous êtes seul face à deux ennemis, qui ça avantage, du coup ?

Dokoroku: ...Oh, je vois que tu essaye d'être Sage. Mais la sagesse passe aussi dans l'estimation des forces en présence, gamin.

Il mit la main sur le haut de sa canne, pour en sortir une lame fine et pointue. Mais celle-ci se mit à onduler, ainsi que le vieil homme, jusqu'à disparaitre entièrement de la vue des deux ninjas.

Kenshin: Peuh, du genjutsu. Fais bien attention à toi, Miyo !

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Leila: Tu aurais quand même pu te réceptionner correctement, tu sais.

Trowa: Oui je sais, je recommencerais plus, promis. On dirait qu'on est que tous les deux... Eh eh.

Leila: Et à quoi tu peux penser dans un moment pareil, hein ?!

Trowa: J'sais pas, faudrait déjà s'occuper du gêneur avant d'être en totale intimité... Ou accessoirement le buter et retrouver les autres.

Junji: Dommage pour la fin de ta phrase, celà aurait pu être joliment dit, sinon.

Trowa: Je m'en fiche de ça, je sais juste que tu vas morfler et tes potes aussi.

Junji: Ouch, finalement tu n'es pas beau, dans ton genre. Une telle laideur humaine me touche profondément. S'il n'y avait que ta copine, cela serait passé, mais vous deux... Peut-être trouvez-vous une quelconque beauté dans cet union, mais pour ma part je ne vois qu'une profonde laideur que vous désespérez en vain de fuir.

Trowa: J'ai pas tout pigé, mais en gros tu dis que Leila est moche.

Junji: Tout ce qu'il y a de plus horrible ,en effet...

Trowa: Okay, donc tu vas morfler, sale con. Ca te va comme ça ?

Le musicien fit subitement une note sur sa mandoline, et Trowa et Leila se jetèrent sur le côté pour éviter le "coup". L'arbre qui se tenait derrière eux ne put le faire, et explosa en débris d'écorce. Les deux ninjas regardèrent ensuite le musicien se recoiffer lentement après son coup.

Junji: Je crains que non, la beauté l'emportera toujours, au final.

Leila: Fais attention Trowa, ce sont des ondes de choc assez puissantes.

Trowa: Je le sais, ça...

Kenshin : Bon, si un ennemi utilise du genjutsu, c'est parce qu'il est faible en taijutsu, en général du moins. Mais lui, il a une épée à la main. C'est pas bon ça.

Myio : On fait quoi alors?

Kenshin : Pour l'instant, on ne peut qu'attendre. Tu sais rompre un genjutsu?

Myio : Euh....

Kenshin : T'inquiète pas, si jamais tu es prise dans une illusion, crie mon nom et je viendrai t'en sortir.

Au moment où Kenshin finit sa phrase, Dokoroku surgit de nulle part à une vitesse vertigineuse, sa lame en avant. Le Chuunin réagit à la même vitesse et sortir son sabre pour bloquer et dévier l'épée sur la gauche. L'arme du vieil homme se planta dans la terre dérrière les ninjas et Kenshin se retourna pour asséner un coup de katana tandis que Myio lança une volée de senbons. Mais le vieillard se volatilisa à nouveau.

Kenshin : Raté.

Miyo était toujours restée en retrait lors de cette mission. Encore intimidée par ses coéquipiers et consciente de sa relative faiblesse, elle n'osait pas prendre de décisions et se contentait d'approuver tout ce que le "chef" disait. Néanmoins, la situation présente ne l'autorisait pas à rester passive. Elle avait vu la puissance de Kenshin lors de son combat contre Hina mais elle doutait qu'une tactique aussi agressive puisse fonctionner contre ce nouvel adversaire. La capacité qu'avait leur adversaire à se volatiliser, à moins que ce soit des illusions qui les attaquaient, rendait le combat assez inégal. Consciente du manque d'informations dont elle disposait, elle décida de se contenter d'étudier les prochaines attaques avant d'établir un plan.

A peine avait-elle décidé cela que Dokoroku ressurgit juste en dessus d'elle. Elle eut juste le temps de rouler sur le côté, échappant de justesse à la nouvelle attaque. Kenshin, alerté par un mouvement à sa droite, se dépêcha de rappliquer, une seconde trop tard malheureusement, le viellard avait déjà disparu. Les deux ninjas se mirent dos à dos, couvrant ainsi leurs arrières.

Miyo: Il sait exactement où nous nous trouvons, il doit être à portée de vue. Ouvre bien l'oeil!


(HRP:1) Désolé du retard. J'ai des excuses mais pas valables donc je vais éviter de les mettre^^
2) Lors de la prochaine attaque, Miyo essayera de se faire toucher. Légèrement bien entendu, juste pour être sur que c'est quelque chose de matériel qui attaque^^. Arigatô )

Junji: Vous n'êtes vraiment pas grâcieux!

Les deux autres ninja en face de lui était parterre, ayant juste le temps d'esquiver une onde musicale sortie d'on ne sait où.

Trowakinistu: Pfeuh, artiste en herbe.

Junji: Comment?

Trowakinitsu: S't'oi qu'est aps gracieux, si il te faut un accordéon pour te battre!

Junji: C'est une mandoline, monsieur l'inculte.

Leïla: Il rentre dans son jeu... Bon tu m'excuserat Trowa', je vais m'assoir sur la branche là bas!

Trowakinitsu: Fait donc...

Junji: Ah, tu te présente seul qui plus est? Tseuh, tu n'a aucune chance.

Trowakinitsu: Tu connais la différence entre toi et moi?

Junji: Tu n'a rien de beau en toi, et je suis tout le contraire, je sais.

Trowakinitsu: Non, ce n'est pas ça.

Junji: Et pourtant! Qu'est ce donc alors, selon toi?

Trowakinitsu: Ce qui se trouve juste derrière toi...

Junji: Hum?

Junji se retournit pour voir de quoi Trowakinitsu parlait.

Junji: Mais il n'y a ri...

SBLAM!

Junji volat latéralement en faisant une jolie vrille sur un mètre avant de s'étaler au sol, se relevant d'aussi sec.

Junji: Ouh! Ca n'est pas fair play, ça!

Trowakinitsu: Je ne suis pas là pour jouer au mariole, moi. Et puis je dois aider mon équipe, donc je vais te lyncher en deux minutes top chrono...

Junji: Pfeuh, je vois pourtant de la beautée dans ce défi! J'accepte, tu a deux minutes pour me battre, où je te réduit en charpie.

Trowakinitsu: Okay...

...

...

Junji: Pourquoi regarde tu ton bras avec cet air déprimé? Tu ferait presque peur!

Trowakinitsu: J'ai oublié ma montre....

Junji: ...

Leilä: Mais ils font amis-amis ou quoi?...

Junji: Bon je met la mienne.

-Tipilip!-

Trowakinitsu: Très bien, montre moi tes techniques... *Se met en position*

Kenshin et Miyo se tenaient presque côte à côte l'un de l'autre, dos à dos pour couvrir le plus large champ de vision possible. Cependant malgré cela, le jutsu semblait bel et bien rendre invisible le vieillard, une version bien supérieure à un simple camouflage de base. Tout à coup des shurikens partirent dans leur direction, et les deux ninjas esquivèrent en partant en face d'eux, donc dans des directions opposées. Miyo se rétablit facilement, mais Dokoroku arriva sur son flanc gauche, canne-épée à la main.

Dokoroku: Je vous l'avais dit, rien ne vaut les préceptes guerriers de base. "Diviser pour mieux régner" comme avant, et maintenant "les plus faibles en premier". Meurs donc !

Il rabattit son épée vers le bas, et Miyo dût son salut qu'à un réflexe où elle tourna d'un quart sur elle suivi d'un bond sur le côté, le sabre venant juste lui entailler le bras gauche. Kenshin revint à sa hauteur, tandis que le vieil homme recommencait à disparaitre, visiblement déçu que son coup n'ait pas fait mouche.

Kenshin: Ca va aller ?

Miyo: Ne t'en fais pas, je voulais juste vérifier quelque chose.


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Junji: Allons allons petit être, ça faitdéjà une minute et tu ne fais qu'esquiver bêtement et mochement mes attaques, voyons !

Trowa: Ah ouais, et tu penses quoi de ça !?

Junji ne fit pas attention à la remarque, et continua à gratter son instrument, créant une nouvelle onde de choc qui explosa l'arbre derrière Trowa, se dernier ayant fait une roulade sur le côté et, en se relevant, tapa la pose avec sa main droite au niveau de son menton, avec un sourire 'bright'.

Trowa: C'est la classe, non ?

Junji: ...Tu me déçois de plus en plus, et ça fait déjà 70 secondes que tout ce cirque de ta part ne ryhme à rien.

Trowa: C'est normal, j'ai envie d'attendre les deux minutes, histoire de t'éclater quand t'auras arrêter d'y aller aussi légèrement. C'est trop facile sinon...

Junji: Facile ? Mes magnifiques attaques, facile !? Je vois que tu continues de ne pas comprendre, personne ne peut comprendre la profondeur de mon art, la la la ~~

Trowa: Bah ouais, c'est nul, là...

Junji: Soit, avec ce petit temps de parlotte, tu viens de gaspiller tout ton temps. Je vais donc commencer à y aller plus méchamment... Prend donc le Mi Bémol !

Il entama sa dernière corde, la plus basse, et la pinca à plusieurs reprises. Trowakinitsu continua à enchainer pirouettes et roulades pour éviter ces attaques successives, mais doutait sérieusement s'il pouvait suivre ce tempo encore longtemps. Bizarrement les attaques dévièrent, et une onde de choc commenca à exploser la végétation à proximité de l'emplacement de Leila, qui ne réagit que trop tard qu'elle se faisait encercler par les ondes de choc. Trowa, lui, avait été attiré trop loin pour réagir aussitôt à cette distance..

Junji: La beauté prime sur tout le reste, sauf sur sa mission après tout. Je dois vous éliminer tous les deux, donc le plus vite sera le plus joli, ah ah !


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Des étincelles accompagnaient l'échange de coups, katana contre katana, lame contre lame. Le manchot démontrait une vitesse prodigieuse malgré son désavantage offensif, et Satoshi était cantonné à la défense. Le dernier coup, plus brutal que les autres, envoya avec force Satoshi plus loin, mais ce dernier put se rétablir au vol et retomber sur ces pieds.

Mitsuo: Ah ah alors, Karel, ça fait du bien de pouvoir se donner, hein !? Depuis le temps !

Satoshi: ...

Mitsuo: Tu as l'air secoué depuis que je t'appelle comme ça, et même après cette espèce de transformation en chat, j'ai du mal à croire que je suis en face du célèbre "Sword D...

Satoshi: La ferme. Je ne suis pas ce Karel, mon nom est Satoshi Fuchika, Chuunin de Konoha.

Mitsuo: Allons, allons, sur la voie que nous suivons, nos noms importent peu, la parlotte est inutile. Seules nos lames parlent pour nous, nous donne cette identité si particulière. C'est ça qui t'avais donné cette réputation, à l'époque.

Satoshi: Je ne suis pas celui de cette époque...

Mitsuo: Tu restes qui tu es malgré tout, tu connais la vérité et le sait mieux que moi. Même si tu es devenu faible, je reconnais bien ton style.

Satoshi: ...On se connait ?

Le sabreur regardait Satoshi d'un drôle d'air, puis se mit à ricaner bizarrement. Il rigola de plus en plus fort, quant tout à coup il hurla subitement dans la direction du Chuunin.

Mitsuo: Ce n'est pas drôle !

Satoshi: ...

Mitsuo: Neuf ans ! Ca fait neuf ans qu'on ne s'était pas vu, mais je ne peux pas oublier... Mon bras me fait si mal, en te voyant. Tu m'avais arraché à la voie du sabre, en me regardant comme si je n'étais qu'une chose ! Un insecte, non, rien ! LA défaite était telle que je ne pouvais pardonner un être si dédaigneux, imbu ! Pendant toutes ces années, je me suis entraîné avec ce bras gauche pour pouvoir briser cet air, et maintenant...

Satoshi: Maintenant tu n'en as plus l'envie, je présume.

Mitsuo: Complétement faux !

Il chargea subitement sur Satoshi, qui bloqua le coup en posant son sabre devant lui. Mais malgré le fait qu'il n'utilise qu'un bras, la force de l'homme et sa carrure faisaient que Satoshi perdait du terrain petit à petit, tandis que le sabreur continuait à le regarder avec un sourire peu rassurant au niveau santé mentale.

Mitsuo: À présent c'est toi l'insecte ! Mais je ne peux pas prendre du plaisir contre un epersonne si faible, alors bats-toi à fond !

Satoshi: ...Je ne peux pas faire mieux.

Mitsuo: Ah oui, cette histoire de corps... Dans ce cas tant pis, je te tuerais et je t'enterrerais si profondément que tu ne pourras plus revivre dans aucun autre corps humain !

Satoshi: (Ce type, jusqu'à quel point connait-il la situation, bon sang ! Et je ne dois pas... forcer, je l'ai promis à Suzumi, mais... Si je ne le fais pas, mon autre promesse partira à l'eau...)

Satoshi repoussa subitement Mitsuo en arrière, tandis qu'il rengaina son sabre dans son fourreau, avant de placer le pommeau à portée de main, sur le côté. Il inspirait et expirait fortement, à un rythme de plus en plus rapide et irrégulier.

Satoshi: Si je ne force pas, je ne pourrais pas revenir vivant, donc je suis désolé pour tes histoires, mais tu vas devoir tomber ici et maintenant.

Leilä chutat de l'arbre et se mangat une deuxième onde de choc avant d'atteindre le sol, complétement inconsciente.

Trowakinitsu: Merde!...

Junji: Haha, quelle beautée technique dans ce geste! Après tout, qui y'a t'il de plus beau que de montrer un vrai art à ses ennemis!?

Trowakinitsu: ...

Junji: Oh, déjà une minute ving-tcinq...

Trowakinitsu: ...

Junji: Tu ne répond pas? Oh! Je vais te redonner la parole...

Junji se mit à sprinter vers Trowakinitsu et lui assenat un coup de mandoline sur le crâne. Seulement, celuici parat aisement le coup en croisant ses bras au dessus de sa tête.

Junji: Quoi!? Croyait tu pouvoir casser ce bel instrument en le compréssant avec tes poings? Haha, mais que crois-tu? Cet instrument est à mon éfigie, parfait! Mais... Grossière erreur, mon amis! Te voici bloquer. Goûte à la beautée du son!

Junji gratta la corde du milieu, ce qui provoquat une ondes de choque énorme qui soulevat un tas de poussières et autres feuilles d'arbres. Junji sautat hors de ce nuage.

Junji: Eh bien, ceci est reglé en finesse. Je n'ai plus qu'à assurer les traitements de la jolie demoiselle.

Tap tap tap...

Junji: Hum?...

Tap tap tap...

Junji: Qu'est ce que c'est que ce bruit?

Une silouhette apparut devant Junji, semblant marcher vers lui, dans le nuage de fumée perssistant jusque là. Au fur et à mesure que la silhouette avançait, le nuage se désintégrais.

Junji: Quoi!? Tu n'es pas mort!? ...Et tu n'a aucun ématome?

Trowakinitsu marchait lentement vers Junji, sans aucune blessure ni équimause.

Trowakinitsu: Là, tu m'a vraiment foutu en rogne... J'avais prévu de te laisser une minute quarante et de t'enchainer ensuite jusqu'à ce que tu tombe inconscient, mais tu a fait deux choses de trop...

Junji: Et qu'est-ce?

Trowakinitsu: Premièrement tu usupre ma personalitée, c'est moi le branleur ici...

Junji: (Il se fout de moi là ou quoi?...)

Trowakinitsu: Et deuxièmement, tu a blessé Leïla, et ça, ce fut ta plus grosse erreur...

Junji: Bah, qu'est ce que tu va me faire, tu ne sais que fuir, et ça ce n'est pas beau! Haha!

Trowakinitsu: Cinquième arcane de Ryo, la Lame du Dragon.

Trowakinitsu, arrivé à porté de Junji, tendit son poing en arrière et l'envoyat avec force sur Junji. Le corps de Trowakinitsu refletait d'une petite aura bleu, qui était à peine remarquable. Junji se protégeat avec sa Mandoline du coup reçut, sans aucun effet de recul.

Junji: (Tseuh, ma mandoline est téllement renforcée qu'un simple coup de poing ne peux rien lui faire...)

Le poing de Trowakinitsu continuat son ascencion vers Junji et traversat la mandoline dans un craquement accoustique effroyable, puis frappat Junji.

Junji: Quoi?... Beuurgh...

Junji crachat une gerbe de sang.

Junji: Ca, c'est... Classe...

Le bras de Trowakinirsu traversait entierement la cage toracique de Junji, celuici venant à peine de sucombé de ses poumons broyés. Trowakinitsu retirat son bras, ce qui fit chuter le corps de Junji au sol.

Trowakinitsu: ...Hum...

Le bras de Trowakinitsu était couvert de sang et celuici ruisselait sur sa main. Ses bandages étaient dors et déjà teintés de rouge.

Trowakinitsu: Deux minutes tout piles! *Sourire bright*

Trowakinitsu se retournat et sprintat vers Leilä pour voir son état.

Miyo: *Diviser pour mieux régner et les plus faibles en premier... Une stratégie tellement primaire et comme si ça suffisait pas, il nous la donne gentiment... Bien moins sage qu'il ne semble croire.*

Le combat continua ainsi pendant de longues minutes, le viellard apparaissant quelque part au hasard, sépare les deux konohajin avant de s'attaquer à Miyo et parfois à Kenshin. La jeune fille se fit toucher quelques fois, et certaines plaies commençaient à saigner sérieusement. Elle avala alors une poudre qui lui rendit quelques couleurs mais ne semblait pas arrêter le saignement. La situation s'éternisait et la genin commençait à fatiguer lorsqu'une voix surgit de nulle part.

Dokoroku: Ce n'est pas en fuyant dans tous les sens que vous pourrez vous en sortir... vous semblez épuisés aussi, les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus la fougue d'autrefois, désolant.

Miyo: *Dans tous les sens hein... Il ne semble pas avoir remarqué quoi que ce soit, parfait. Anyway, la toile est prête, le spectacle peut commencer. *
Kenshin, reste près de moi. Un seul faux pas pourrait être très dangereux.

Le chuunin approuva d'un coup de tête imperceptible et comme s'il avait compris le plan de sa coéquipière, tendit un bras provocateur en face de lui.

Kenshin: Lâche! Sors de ta cachette et bats-toi comme un homme que je te montre ma fougue...vieux lâche!

Dokoroku: Petit insolent!

La voix semblait toujours venir de nulle part mais le viellard s'était matérialisé à nouveau, en plein dans le piège de Miyo.




(HRP: Explication de la technique: Des cheveux, très fins, camouflés et parcourus par un flux de chakra constant, s'étendent tout autour des ninjas de sorte que quiconque se déplace dans ce périmètre en coupe au moins un.
Lorsqu'un cheveu ( ou plusieurs ) est coupé, le flux de chakra est interrompu et tous les autres, devenus plus tranchants qu'un fil de fer, se resserrent autour de cette zone. En gros, la cible se retrouve saucissonée par ces fils.
Pour les perfectionnistes: Avant que la toile ne soit "prête", couper un cheveu n'a aucune conséquence si ce n'est la reconstitution immédiate du cheveu.
Pour les perfectionnistes (bis): Les petites bêtes succeptibles de rompre la toile son tenues éloignées par la poudre ingurgitée par Miyo qui dégage un truc que seuls les animaux peuvent sentir.

Note pour BeuBeu: Si le plan marche, évite de réduire le vieux en lamelle, je sais pas si Miyo résisterait au choc^^ )

Dokoroku: Bien dans ce cas je vais commencer par toi finalement, cette jeune demoiselle étant probablement à ignorer désormais. Mon épée frétille un peu devant tant de jeunesse. Plus l'ennemi est jeune, et plus il est amusant de voir à quel point ses techniques sont obsolètes. Ils ont toujours la volonté de croire en leur victoire, et finalement finisse par mourir en croyant toujours qu'ils aurient pu être capable de. Briser un avenir plein de rêves et leur faire face devant toute la réalité du monde, ça c'est ce qui me réjouit.

Miyo: Finalement vous n'êtes qu'un vieux sadique.

Dokoroku: Trouve des prétextes à ta faiblesse si tu veux, mais ne vient pas déchanter plus tard, sur le fil de la mort.

Kenshin: Et si vous veniez, plutôt que de parler ?

Dokoroku: Il est vrai que le combat s'éternise, dans ce cas j'arrive, jeunes impudents !

Il fit un pas et s'élanca sur les deux ninjas, déclenchant ainsi le piège mis au point par Miyo. Les cheveux vinrent encercler le vieillard, qui se mit à exécuter une danse de sabre pour couper ce piège. Cependant face au nombre, il se fit entourer et tomba au sol durement, incapable de bouger.

Miyo: Ca a fonctionné... Qui est sur le "fil" de la mort, maintenant ?

Kenshin regarda le vieillard se tortiller pitoyablement dans l'espoir vain de s'échapper du piège tendu par Myio.

Kenshin : La sagesse de ne vient pas avec l'âge, vieux fou. Tu te crois tellement supérieur aux autres que tu ne vois pas leur potentiel énorme. Tu prends tout le monde pour des personnes faibles et sans intêret en comparaison de ta soi-disante "expérience" Finalement, tu t'es fait avoir par une jeune, mais trés talentueuse Genin. C'est assez désolant pour toi, mais tu le mérite amplement.

Kenshin obtint pour toute réponse un grognement de la part de Dokoru et un rougissement de Myio.

Kenshin : Ne rougis pas ^^ Tu as été géniale. Maintenant, si tu ne supporte pas de voir des scènes trop sanglantes, détourne les yeux.

Kenshin dégaina son sabre et trancha la main de Dokoru qui tenait son épée. Myio laissa échapper un cri d'horreur et tourna la tête. Le vieil homme poussa un hurlement de douleur.

Kenshin : Pas la peine de te tuer, ca suffira amplement. Myio, ton piège est solide?

Myio : *déglutit* Euh, oui.

Kenshin : Parfait, on va voir les autres, en priorité Satoshi.

Ils se mirent à courir en direction du sabreur aux cheveux rouges, laissant Dokoru agonisant.

De leur côté, le combat entre les deux sabreurs faisait rage. Les coups fusaient à une allure effrénée, mais aucun ne cédait à l'autre, et personne ne le souhaitait vraiment. Ils s'arrêtèrent pour se jauger, Satoshi était comme à bout de souffle, éreinté physiquement, tandis que son adversaire semblait normal, un peu épuisé suite à des coups aussi violents, mais beaucoup mieux que le jeune homme aux cheveux rouges.

Mitsuo: Ah ça devient bien, là ! Tu te donnes à fond on dirait, aurais-tu tellement peur de ta défaite ?! Dans ce cas, voyons voir comment tu réagirais si je te la laissais l'entrevoir davantage !

Il disparut du champ de vision de Satoshi, et réapparut devant lui. Satoshi le trancha en deux, mais un nuage de fumée se forma juste après la destruction du clône. Le temps de se retourner, et la lame de Mitsuo s'était déjà enfoncée dans la cuisse du Chuunin, avant de la retirer de sa chair. Satoshi fit un bond en arrière, mais chuta à cause de la douleur de sa jambe, ne pouvant vraisemblablement plus tenir debout.

Mitsuo: Oui, c'est exactement ça ! Tu ne peux plus combattre, et toute possibilité de vivre s'est estompée pour toi ! Alors, qu'en penses-tu ?! Personnellement après autant d'attente, j'apprécie vraiment le moment. C'est l'heure de mourir, Karel !

Satoshi: ...Dans ce cas, tue-moi.

Le jeune ninja se releva difficilement et jeta son sabre à sa droite, et tendit ses bras de part et d'autre de son corps, telle une croix, présentant son torse au sabreur.

Mitsuo: Je vois, si tel est ton souhait... Je vais mettre un terme à ton existence, Karel ! Je t'enterrerais si profondément que tu resteras à jamais cloîtré dans ce corps que tu parasites ! Ah ah ah !

Il lui fonca dessus à vive allure, et lui planta son sabre en pleine poitrine. Satoshi se recroquevilla légèrement suite au choc et à la douleur, pendant que la lame le transpercait de part en part. L'homme exaltait de l'instant, comme si tuer était une véritable passion dévorante. Cependant Satoshi tendit le bras gauche vers le haut, tenant son sabre qu'il planta de haut en bas dans le crâne de son adversaire. L'homme, dans un dernier moment de lucidité, vit disparaitre l'arme du Chuunin qui était au sol, dans un nuage de fumée.

Mitsuo: Un... Bunshin d'arme, j'ai été... imprudent... Mais tu mourras... avec moi, Karel...

Satoshi: Je te le redis... je m'appelle Satoshi Fuchika...

Mitsuo tomba le premier, retirant par conséquent son sabre de la poitrine de Satoshi, qui chuta également et lourdement au sol, dans une mare de sang. Arrivant trop tard, Miyo et Kenshin assistèrent à cette scène à distance, sans avoir pu entendre les dernières paroles échangées. Une fois arrivés à leurs côtés, Ils tentèrent de constater la mort des deux hommes. Celle de Mitsuo ne faisait aucun doute, vu l'état de sa tête, mais moins sûre, Miyo tenta de prendre le pouls de Satoshi au niveau de son bras. Elle fit un signe de négation de la tête vers Kenshin, avant de soupirer.

Miyo: Si seulement nous étions venus plus tôt. Je ne le connaissais à peine, mais...

Kenshin: ...

La main que tenait Miyo se raidit d'un coup, et sans prévenir se saisit du col de la jeune kunoichi, qui ramena sa tête au niveau de celle du "défunt".

Satoshi: Je croyais vous avoir dit... de ne pas m'approcher dans ces conditions...

Miyo sursauta, quant à Kenshin il semblait étonné, mais sans plus. Satoshi se releva difficilement, mais cracha une gerbe de sang avant de se remettre à genoux. Ses airs félins disparurent, symbole de la fin de son invocation certainement, tandis que Kenshin et Miyo regardèrent le Chuunin sans mot dire.

Satoshi: ...Vous pouvez m'aider à me relever ? J'ai mal partout...

Ce qu'ils firent, prenant sur leur épaule chacun un bras du ninja immaculé de sang. Ce dernier "récupéra" son sabre par un quelconque moyen, et commenca à interroger les autres.

Satoshi: Où sont les autres ennemis ? Et Trowakinitsu et sa blondasse ?

Kenshin: Nous avons tous les deux capturés le vieillard, mais l'autre...

Satoshi: Dans ce cas Kenshin vas-y, tente de retrouver les deux autres et de les aider en cas de besoin. Miyo, aide-moi à aller voir le vieil homme que vous avez eu...

Kenshin disparut aussitôt, tandis qu'ils allèrent là où ils avaient laissés Dokoroku. Bizarrement l'homme avait l'air livide, les yeux blancs, et de la bave aux lèvres traduisaient son état atuel.

Miyo: Il est...

Satoshi: Il avait certainement une capsule de poison entre ses molaires, ça se faisait assez souvent à l'époque. Une manière de faire pour ne pas livrer ses secrets à l'ennemi... Tant pis, essayons de retrouver les autres.

Kenshin courait à travers la forêt, cherchant une quelconque émanation de chakra humaine pour retrouver la trace de Trowakinitsu et Leila. Il finit par tomber sur une piste: une succession d'arbres démembrés, voir dévastés et gisant sur le sol. Il était étonné d'une telle puissance intrasèque, mais finit par apercevoir au loin des silhouettes plus ou moins humaines. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, il pouvait constater qu'il s'agissait de Trowa, portant sur son dos une Leila assoupie mais visiblement en bonne santé.

Kenshin: Eh ! Ca va, vous deux ?

Trowa: 'A va ouais... Z'avez besoin d'aide ?

Kenshin: Pas vraiment, on a fini de notre côté, donc je suis venu en renfort au cas où, mais on dirait que ce n'est pas nécessaire...

Kenshin loucha un moment sur le bras droit de Trowa, immaculé de sang et lourd de compréhension.

Trowa: On en tirera rien, en tout cas. Mais sinon, une chose.

Kenshin: De quoi ?

Trowa: Tu trouves pas qu'elle est mignonne quand elle dort ?

Kenshin: ...

Après que l'équipe se soit rassemblée, fait le constat sur la mort de leurs adversaires, et d'attendre que Leila se réveille, ils peuvent enfin repartir en direction de leur village d'origine. Cependant Kenshin du soutenir Satoshi pendant la moitié du trajet restant, ayant du mal à récupérer pour une raison étrange, alors qu'il avait parfaitement régénéré sa blessure au torse. Tout cela semblait intriguer Kenshin et Miyo, témoins de la dite blessure et ayant constaté sa disparition subite, mais n'en tirent pas un mot durant le voyage.
Et enfin, ils rentrèrent à Konoha.