Inochi no tsubasa

Un jeune garçon se tenait assis sur le bord d'une fontaine, le regard dans le vide. Il était habillé avec un large pantalon, de grosses basket et un grand tee-shirt noir. Ses cheveux étaient assez court, coiffés en pique de toute part du crâne, chatain foncé; un visage impassible, dont on pouvais devinez toute la solitude et la tristesse de ce jeune homme malgrès tout. Il ne souciait de rien, même pas des gens qui abondaient autour de lui, il se sentait seul. Soudain, une voix chaleureuse lui dit:

"Quelque chose ne va pas?"

Le jeune homme ignora la voix, mais on continua à lui adresser la parole:

"Vous ne devriez pas rester là comme ça. Quelque chose vous dérange, ca se voit bien."

Il ne bougea pas la tête, mais répondit sèchement:

"Laissez-moi..."

Un silence ce fit; le garçon pensa que celui qui l'avait dérangé été partit, mais il était toujours là et repris:

"- Vous êtes triste. Ca se lit sur votre visage.
- ... qu'est-ce que vous me voulez?"

L'homme qui parlait s'assis alors à côté du jeune garçon puis continua:

"- Votre visage... votre regard... vous êtes emplis d'une profonde tristesse et d'une grande solitude. Il y avait longtemps que je n'avais pas vu ce genre de visage...
- ...
- Un homme m'a dit un jour que ce visage ressemblait a celui d'un loup. Un loup solitaire. Vous savez; les loups vivent en meute. Si jamais ils n'ont pas de meute, ils se retrouvent seuls, à devoir survivre par eux-même, dans la solitude la plus totale. Les autres ne savent pas ce qu'ils endurent... ils cherchent à survivre, mais au final... il n'y arrive pas souvent. Tu n'as pas de meute. Tu n'as qu'a chercher celle qui te correspond."

Le jeune solitaire ne dit pas un seul mot, seulement, au plus profond de lui, il pleurait de toute son âme...
<<Je me souviens... comment tout cela à commencer. Je ne sais pas pourquoi, mais je t'ais répondu. Tu étais là, devant moi, le visage humble, tel un sage, la cigarette à la bouche, tes long cheveux brun tombant sur tes épaules. Je crois que ta phrase m'avais touché, c'était la première fois pour moi que quelqu'un disait ce genre de chose...>>

"- Alors... je suis un loup solitaire?
- Je suis désolé de m'imposer comme ça. Mais... je n'aime pas les visages tristes.
- Pourquoi moi?
- Je n'en sais rien. J'ai sentis que tu avais besoin de quelqu'un... il ne faut pas tout garder pour soit, et ne rien dire aux autres.
- ... j'ai toujours eu du mal à exprimer ce que je ressentais... Je suis... comme ça.
- Je vois. Pourtant, ca n'est pas bien compliqué. Il suffit juste de dire ce qu'on pense, ce qu'on a dans le coeur.
- Ce qu'on a dans le coeur..."

<<Je t'ai tout dis. Je t'ai raconté toute ma vie, tout ce que je ressentais. Alors qu'on ne se connaissais même pas, on discutais comme si nous étions des amis de toujours... cette rencontre, je ne peux l'oublier... tu as été la première personne à me comprendre... et la première à m'aider... à m'ouvrir...>>

- Au fait! Je désolé, je ne me suis même pas présenté : Kizuna Shin, 22 ans.
- ... Je m'apelle... Kodoku Nanaki... 20 ans.

<<C'est comme ça que notre amitié à commencer. C'est de là que tout est partit... c'est depuis ce jour que j'ai connu mes jours les plus heureux...>>

Kyoto de nos jours. Nanaki était un jeune homme passionné de jeux vidéo et de japanimation, il sortait peu et n'était pas vraiment du genre bavard. Il avait quelques problème pour se lier d'amitié avec les gens, il passait le plus clair de son temps devant internet, à parler au gens par le biais d'une simple machine sans vie. Le jour où il avait rencontré Shin, il venait de perdre une amie, qu'il considerais comme une de ses meilleures. Le fait de la perdre l'avait comme poignarder au coeur...

"- Dis... Yukina. Je pourrais peut-être te donner mon numéro de portable? Enfin. Si tu pense que c'est utile.
- ... Nanaki... j'aurais dû te le dire déjà mais... je ne vois pas l'intérêt que tu me donnes ton numéro. Tu sais... je ne sais même pas pourquoi on se voit encore... tu n'as jamais rien à dire. Tu reste là en silence... c'est très agaçant et ennuyeux... depuis ce temps... on a plus rien à se dire.
- ...
- Je ne veux pas te blesser ou quoi que ce soit... mais je veux juste être franche avec toi... ca ne sert plus à rien de se voir.
- Je... je sais... je suis comme ça... je n'y peut rien...
- Je suis désolé... je vais te laisser. Prends soin de toi."

Le fait de savoir qu'il était éffectivement comme ça avec le gens l'avait encore plus attristé. De ne pas réagir alors qu'il savait. Et puis Shin est arrivé, c'était comme un ange qui tombait du ciel. Il lui avait parlait avec une telle chaleur, comme jamais personne. c'est ainsi qu'ils sont devenu meilleurs amis.
Nous étions pendant les périodes de vacances, Nanaki avait raté son année à l'université d'art graphique; il passait souvent son temps avec Shin chez lui, ils jouaient ou discutaient. Il parlaient de tout et de rien, ils parlaient souvent de la vie, bien qu'ils ne parlaient pas souvent de leurs vie, mais ils se disaient ce qu'ils ressentaient.
Shin répétait souvent à Nanaki qu'il ne fallait pas se prendre trop la tête dans la vie, ne pas chercher à vivre, mais à vivre tout simplement...

"...Trop se poser de question n'est pas bon. Même si il faut parfois ce remettre en question. Des fois, c'est important. Mais il faut prendre la vie comme elle est. Après tout, on a qu'une vie non?"

A part se tourmenter, le jeune Nanaki ne faisait pas grand chose. Les seuls moment ou Shin voyait Nanaki sourire était quand ils jouaient. Shin comprenait ce que les gens éprouvaient pour Nanaki, mais il voyait bien que Nanaki souffrait tristement.

"- Nanaki?
- Mmh?
- ... Ca ne peut pas continuer comme ça. Les gens voudraient te voir sourire plus souvent, même si tu as des difficultés à communiquer, tu es toi, tu as des bons côtés, il faut que tu les mettes en avant, et que tu en fasse profiter le monde."

Shin se leva, il attrapa le câble de la console et la débrancha d'un coup sec. Il fit de même avec la prise de l'ordinateur.

"- Shin !
- Il n'y a rien ici qui pourra te faire apprécier la vie à son juste titre. Sortons un peu. ok?
- ..."

Ils sortirent de chez Nanaki et marchèrent dans les rues de la ville pour atteindre le pied d'une coline.

"- Où allons nous Shin?
- Là-haut.
- Pourquoi?
- Parce que de là-haut, on vois le monde."

Ils grimpèrent la coline pour arriver tout en haut. Là, Shin sortit une cigarette tandis que Nanaki resta sans voix devant le panorama qu'il avait devant lui : On voyait toute la ville de Kyoto qui s'étendait et même encore plus loin. on pouvait sentir le vent et le soleil qui caressait la peau.

"- Je viens souvent ici. dit Shin. C'est un endroit tranquil où on se sens vraiment bien. Il me suffit de voir ce paysage pour me sentir vivre.
- Je comprend... c'est un endroit vraiment magnifique...
- Tu sais ce qu'il te faut toi?
- Qu'est-ce que tu vas me sortir...
- Il te faut une copine.
- Arf... me parles pas de ça... je ne suis complétement nul en amour. Mes relations n'ont jamais duré longtemps.
- Allez... arrètes un peu, tu es quelqu'un de romantique, tu écris de très belle choses.
- Heiiiin?! Attends! Tu as lut mes lettres?!
- Ouais... désolé ca m'intriguais.
- Espèce de... ! C'est personnel!
- Haha! Me regardes pas comme ça, faut pas avoir honte.
- De toute façon ça ne change rien... je n'ai pas eu de relation depuis 4 ans.
- 4 ans?!... outch. Il serait peut-être temps que tu en trouves une éffectivement.
- Euh... tu sais je ne suis pas un pro de la drague moi. Je me vois très mal me ramener en pleine rue et aller parler à une fille que je ne connais pas.
- Mmmmh... il y a plusieurs façon de connaitre quelqu'un. La plupart des relations sont dû à des coïncidence tu sais.
- Quoi... tu vas me dire que "ca viendra"? Tout le monde me dis ça depuis 4 ans... et toujours rien. Alors bon...
- Tu sais... L'oisillon n'apprend pas à voler dès le premier jour. Il lui faut du temps. Et quand il sent que le moment est venu. Hop! Il s'envole.
- Qu'est-ce que tu me racontes?
- Nanaki. Il est temps pour toi de prendre ton envol..."